jeudi 17 juillet 2008

Miss BlackHeart

Ce personnage est sous Copyright.
Alors veuillez demander si vous voulez l'emprunter.
Il a demandé beaucoup d'heure de travail,
Et son propriétaire y tiens beaucoup.
Merci donc de laisser un commentaire, avec adresse e-mail,
Si vous y tenez.
Jenn.
Poste Vacant de Xalker 2.0

Nom : Scorta

Prénom : Annabella, mais elle est tout le temps appelée par son surnom, Miss Blackheart.

Âge : Un peu moins de 700 ans.


Histoire


Je me nomme Annabella Scorta, mais on me surnomme « Miss Blackheart ». Je naquis en l’an de grâce 1348 dans un petit village d’Italie appelé Bolzano, dans une famille de pauvres paysans qui avaient du mal à subvenir aux besoins de quatre enfants, ma venue ne fut pas appréciée et c’est très tôt, face à mon incapacité à aider aux tâches quotidiennes de la maison, que je fus envoyé au couvent.

Enfin ce n’était pas un simple couvent, c’était une forteresse qui abritait un ordre très particulier de la Chrétienté, les Recluses du Cervin, peu de choses étaient connues de ces nonnes.
Dans le village personne n’avait vu à quoi elles ressemblaient ni même entendu leurs voix, si bien que circulaient sur elles les pires rumeurs: on les disait si laides et méchantes qu’elles auraient pu être les filles de Satan lui-même ; on disait qu’elles buvaient du sang humain mais surtout qu’elles étaient des sorcières et qu’on les avait condamnées à perpétuité dans cette prison en hauteur, des rumeurs plus absurdes les unes que les autres mais qui faisaient fuir plus d’un curieux qui voulait séjourner dans les montagnes que surplombait le couvent. Dès lors, lorsqu’une nonne de cet ordre mourrait, les autres envoyaient une volée de pigeons voyageurs et Rome envoyait une autre jeune fille pour la remplacer. Les Recluses envoyaient la morte dans son cercueil attaché à des cordes puis les gardes du Vatican harnachaient la remplaçante, tiraient trois coups sur la corde et les nonnes la faisaient monter dans cet antre si particulier.

C’est ce qu’il m’arriva l’année de mes 17 ans, ma famille étant très croyante et connue au sein de la communauté chrétienne du village. Cependant lorsque je faisais face à l’immensité du couvent par une nuit sans lune mais où la pluie battait, la descente de la morte ne se passa pas comme d’habitude et le cercueil se détacha et vint se briser près de moi et des gardes. Lorsque je m’approchais du cercueil à moitié ouvert, la main de la morte m’agrippa le bras puis lorsque les gardes approchèrent, elle lâcha son emprise, était-ce un présage ou une mise en garde pour me prévenir de ce qui m’attendait là haut, je ne le saurais jamais.

Après une ascension peu rassurante, je finis par atteindre la bâtisse, je découvris finalement que ces nonnes que tout le monde s’amusait à traîner dans la boue, n’avaient rien de maléfique. Au contraire, elles furent d’une grande douceur avec moi, seulement elles avaient une mission qui ne permettait pas qu’elles soient en contact avec la population locale. Ce but, je le découvris bien assez tôt: elles étaient perchées dans ce couvent car elles devaient étudier mais surtout protéger des évangiles hérétiques et autres œuvres sataniques récupérées durant l’Inquisition pour préserver le monde de leurs blasphèmes. C’était surtout pour empêcher la chrétienté de sombrer et de permettre à la foi de rester intacte dans le cœur de tous les fidèles.

Je sus rapidement où était ma place, j’appris rapidement ce qu’il fallait savoir dans cette bâtisse et j’aurais sans doute pu y rester pendant tout le reste de ma vie, étudiant toutes ces œuvres qui faisaient si peur au Vatican. Cependant lors d’une nuit, ma vie allait prendre un autre tournant…
Même au sein de ce lieu, il était facile de savoir ce qui se disait en bas, des émissaires revenaient régulièrement aux portes du couvent pour donner les nouvelles de la région ; une en particulier faisait trembler les chaumières: un groupe qui se faisait appeler les Voleurs d’âmes mettaient le pays à feu et à sang. C’était un groupuscule de vampires qui avaient décidé de se mettre en quête de certains écrits sataniques et qui s’attaquaient à tous les édifices religieux de la région. Il était clair qu’ils atteindraient bientôt le couvent de Bolzano. La mère supérieure ordonna que l’on brûle tous les écrits païens avant que ces démons ne marchent sur le couvent, il ne fallait pas que ces textes profanes tombent dans leurs mains. Mais une fois la nuit tombée, les démons attaquèrent et on disait qu’ils ne laissaient jamais personne derrière eux. Dans un rapport de l’évêché, cette nuit avait été baptisé la Nuit Ecarlate et ce rapport ne faisait mention d’aucun survivant, dans l’absolu ce rapport était vrai mais au relatif, j’avais survécu. Enfin si on peut appeler ça survivre…

Alors que l’assaut des Voleurs d’Ames allait être imminent, la mère supérieure m’ordonna d’aller me cacher dans un des réduits du dernier étage. M’y pressant, je priais Dieu pour qu’ils ne me trouvent pas, mais c’était sans doute peine perdue. A travers la porte, j’entendais les cris de douleur des nonnes qui devaient souffrir mille maux aux prises avec ces créatures sans scrupules. Les cris cessèrent, puis plus un bruit, comme si le couvent avait retrouvé sa quiétude habituelle. Je décidais d’entrouvrir la porte de ma cachette pour jeter un coup d’œil, les images du carnage parvinrent à mes yeux, plusieurs nonnes avaient été crucifiées et demeuraient figées dans un rictus de douleur qui en disait long sur ce qu’elles avaient enduré. Non loin de vomir, j’entendis un rire sarcastique non loin de là, je fermais la porte par réflexe, n’osant penser à ce qu’"ils" pouvaient faire à une jeune sœur comme moi.


– Notre invitée surprise s’est enfin décidée à se montrer ! Ne sois pas timide ma petite, nous n’allons pas te manger - enfin, pas maintenant...

Des rires aux éclats se firent entendre dans le couloir, des pas résonnèrent à travers la porte, il était évident qu’"ils" venaient pour moi. Je priais les mains croisées, les yeux fermés n’attendant que la miséricorde de Dieu. La porte s’ouvrit tout doucement laissant apparaître un homme vêtu d’une cape noire dont le visage blafard affichait un sourire moqueur.
Il me prit par la main. Ne voulant pas me laisser emmener par cette créature tout droit sortie des enfers, il intensifia la poigne sur mon bras ce qui me fit hurler de douleur.
Il me regarda avec un air charmeur et tout en passant ces doigts cadavériques sous mon menton, il planta ses crocs dans mon cou. Une douleur indescrïptible puis une sensation de légèreté, de liberté, il venait de me vampiriser et par ce biais faisait de moi un Voleur d’Âmes.

Durant le XVième siècle, nous écumâmes toute l’Europe en quête d’œuvres sataniques, mais après une intrusion dans un couvent de Zarmatt - d'où nous revînmes hélas bredouilles - je commençais à douter de mon maître. Mon apprentissage était achevé, j’étais plus puissante que les vampires de la meute, peut-être même que mon mentor, j’étais avide de sang et de tueries mais surtout je voulais une liberté infinie, sans contraintes. Les scarifications au niveau de mes avant-bras qui représentaient des flammes et à leurs sommets une croix inversée, indiquaient bien mon appartenance et elles ne disparaitraient jamais mais mon esprit lui était ailleurs. Et ce fut lors d’une halte en Autriche, que je fis faux bond à mes compagnons, j’étais destinée à autre chose.

Je parcourus l’Europe en semant la mort sur mon passage, tous les pays portaient des traces de mes déplacements, je faisais ainsi un signe à la communauté vampirique, et ce fut un arrêt en Hongrie qui me fit rencontrer celle pour laquelle j’ai tellement d’estime et même d’amour...
J’étais dans un petit village non loin de la région de Nyitra, je venais de massacrer des religieux au sein de l’église du village, mon tempérament imprévisible, meurtrier et parfois même fou s’exacerbait si bien que je partais souvent dans des folies meurtrières juste pour me calmer. Ce fut là que je la rencontrais : Lady Violante, vampire, mais surtout femme cultivée que j’adorais. Nous fîmes chemin ensemble, elle se dirigeait vers un village dénommé Cjesthe dont la communauté vampirique semblait assez étendue. Notre chemin fût bercé de massacres, de sang, mon esprit s’apaisait auprès d’elle comme si elle était une sorte de havre de paix pour la personne instable que j’étais. Arrivées à Cjesthe, nous entrâmes en contact avec les vampires du coin ; malheureusement ma réputation me précédait et au bout de quelques années, je dus quitter Cjesthe. En lui promettant que je reviendrais, je quittais Violante pour rejoindre Budapest, et ce fut là que j’appris que les Voleurs d’Ames me voulaient morte à tous prix, ils me traquaient à travers toute l’Europe.

Mon escapade m’emmena en France, je découvris la noblesse, la culture de ce pays qui resplendissait dans tout le Vieux continent, mon attention se porta sur un jeune noble: François De La Bouvière qui malgré son jeune âge en savait beaucoup sur les pratiques occultes qu’il m’enseignait s’en rien demander en retour. J’appris donc la magie noire ; malheureusement cet apprentissage ne fût que trop court à mes yeux, les Voleurs d’Ames ayant déjà repérés ma trace, je fus contrainte de m’exiler en Angleterre.
Avant de m’en aller, j’eus connaissance de la présence de Lady Violante en France mais mon départ m’empêchait de la revoir, cette privation fût pour moi un choc qui fit ressortir en moi la folie qui me caractérisait tant, le début du 16ème siècle fût pour moi une suite de massacres de sang, mon esprit ne trouvait pas le repos et ce fut à cette période que naquit ce surnom que je gardais dorénavant: « Miss Blackheart », à cause des meurtres impitoyables auxquels je m’adonnais. Je fis la connaissance d’une certaine Isabella Valentine, aristocrate, résidant à Londres. Secrètement, elle était alchimiste, art qu’elle maitrisait rudement bien. Elle était en train de confectionner une épée qui selon elle aurait le pouvoir de se rétracter et se dilater à l’infini, une sorte de fouet avec de multiples segments ; malheureusement Isabella ne maitrisait pas assez la magie noire. Elle m’en fit cadeau pensant que je pourrais la maîtriser, j’emplis cette épée de mon aura maléfique ce qui faisait d’elle un excellent outil de mort, la lame étant très acérée. Isabella ne voulant pas que sa création soit destinée à des massacres, tenta de m’empêcher de m’emparer de son épée ; ainsi la première victime de cette arme fût sa créatrice. Je décidais de la nommer « Valentine » en hommage à cette femme.

Je me sentais enfin prête à affronter les Voleurs d’Ames et à les exterminer pour de bon, malgré tout j’avais en tête de décider le lieu et le moment de cet affrontement. Je choisis de retourner en France qui était alors en pleine révolution, les massacres qui caractérisaient cette période ne furent qu’une « bénédiction » pour le vampire assoiffé de sang que j’étais.
Je revins dans mon pays natale mais l’accueil ne fût pas très chaleureux car le Vatican avait lancé la chasse aux vampires en créant l’Ordre de La Rose Noire, j’entrais en contact avec des vampires du Sud de l’Italie. C’est là que je fis la connaissance d’Ethan Hawk, un vampire d’origine anglaise ayant été contraint de quitter son pays en raison des chasseurs qui avaient en tête, l’église aidant, de supprimer tous les vampires qui peuplaient l’île.

Ce vampire était d’une grande sagesse mais n’avait pas l’étoffe d’un chef, ce fut pour cela que cette meute passa tout son temps à fuir les attaques incessantes du Vatican, vivant terrée comme une horde de chiens sauvages. Sur les conseils d’Ethan, je pris la tête de la meute en lui donnant le nom de Cosa Nostra, nous avions décidé de mettre l’Italie à feu et à sang, il fallait pour cela vampiriser un maximum d’humains, nous pourrions ainsi nous attaquer à l’ordre de la Rose Noire qui commençait à battre de l’aile. Le Vatican voyant qu’il n’avait plus d’emprise même dans ses propres terres décida de redoubler de violence.
C’est alors qu’un nouvel Ordre vit le jour, celui des Illuminatis, ne pouvant mener une guerre sur deux fronts, ma meute fut bien vite décimée, Ethan et moi durent nous exiler une nouvelle fois, cette fois-ci en Amérique.

Devant cet échec cuisant, il nous fallut prendre du recul et faire profil bas un petit moment, nous nous fondâmes discrètement dans la communauté vampirique de New-York sous de faux noms. Nous vécûmes ainsi plusieurs années, laissant les bouleversements historiques faire leurs œuvres, nous menions une vie de débauche faite de sang et d’alcool. Ce fut à ce moment-là que les Voleurs d’Ames décidèrent de passer à l’action et de me punir de ma traitrise. Ce fut à Madison Square que cet affrontement éclata, Ethan mourut de la main de mon ancien maître, il était temps pour ce dernier de goûter à Valentine. Le combat se termina lorsque je décapitais mon mentor, regardant les autres qui ne savaient que faire face à une vampire qui venait de tuer leur Seigneur, je ne pouvais que déplorer la perte d’Ethan qui était un ami très cher. Ayant comme idée de revenir punir les Illuminatis de leur affront, je décidais de prendre la tête des Voleurs d’Ames, après un long périple pour les fuir, je rejoignais cette meute, composée de guerriers vampires aguerris.

Nous fîmes un retour discret en Europe ne voulant pas éveiller les soupçons sur notre présence, ce fut alors que j’appris la mort de cette amie que je n’avais pas vue depuis si longtemps, Lady avait été tuée par une Illuminati, je venais de perdre deux vampires qui avaient été bénéfiques à mon existence. Il était temps d’agir, ce fut alors que par une nuit sans lune accoutrés de bures et de capes noires, nous attaquâmes un bastion de ces chiens qui avaient eus raison de tellement de vampires. Au final, tous les Illuminatis de la place furent exécutés, crucifiés, éventrés, décapités, toutes des morts trop douces. Dès lors nous décidâmes avec ma meute de poursuivre une sorte de croisade contre cet ordre l’appelant « la Croisade Noire ».

Ce fut au cours de celle-ci que nous approchâmes de nouveau de la Hongrie où je l’avais rencontrée, que j’appris la résurrection de Lady Violante, il me fallait la retrouver, la voir serait comme finir le voyage sanglant que j’avais commencé.
Je me mis donc en route vers Cjesthe, laissant le soin à un autre vampire de diriger les Voleurs d’Ames.


Caractère

Peu de personnes peuvent en témoigner, je suis un cas qui ferait sans doute école dans les études psychologiques. Je suis totalement imprévisible, un coup blanc, un coup noir…. Les meurtres et les contrariétés sont généralement les préludes à mes sautes d’humeurs sanguinaires, il est possible que je massacre des humains juste pour me clamer ou bien pour étancher ma soudaine envie de meurtres. En moi naît une envie de faire vibre mon épée et faire couler le sang si la personne en présence le mérite. Au contraire en présence de personnes digne de confiance ou nullement agressives, je me transforme en une personne sociable, joyeuse parfois moqueuse, mutine, ce trait de caractère s’offre à n’importe qui humains, vampires…… Cette instabilité tend régulièrement vers le mauvais côté, mon surnom rime souvent avec meurtre. Temps à autres je sais rester limpide à observer les choses qui m’entourent ne daignant aucune attention à qui que ce soit.

Descrïption physique

D’un teint blafard, je tiens l’apparence d’une jeune femme de 25 ans, les autres voient en moi une femme de taille moyenne, d’apparence relativement fébrile mais ce n’est que l’apparence malheureusement tellement d’humains ou de vampires se basent là-dessus, les imbéciles. Mes cheveux de couleur noire reflètent ma personnalité et cette éternelle cruauté qui me caractérise quand la mort a sonné le glas.

Constamment habillée de noir, j’aime contraster avec mon teint de peau que la vampirisation m’a donné. Mes mains livides, mes lèvres fines ont attiré plus d’un humain dans ma toile que je referme impitoyablement lorsque je décide que le moment est venu.
Je peux paraître pour une jeune fille qui déambule sans but précis mais beaucoup s’y sont mordus les doigts enfin non c’est plutôt moi qui les ai mordus.

Signe particulier :

Mon caractère imprévisible fait de moi un danger permanent pour la personne qui me côtoie mais la maitrise de mon arme « Valentine » est sans doute la plus grande source de méfiance que toute personne devrait avoir.
Cette épée gorgée de magie noire qui peut se contracter, se dilater à volonté, est une arme redoutable, elle me suit constamment dans mes actes meurtriers.
A mes bras, trône le tatouage des Voleurs d’Ames qui resteront ma meute d’origine, des flammes qui se rejoignent sur une croix inversée.
En Angleterre alors que je suis à l’apogée de mes meurtres, je décide de me faire tatouer, un cœur noir avec deux paires d’elles, ce tatouage reflète complètement mon tempérament, un cœur volage qui ne s’est jamais lié à qui que ce soit pour l’instant et qui est noir comme une nuit sans lune, les tueries l’ayant particulièrement entaché.

Camp : Vampire.

Avatar : Cristina Scabbia |chanteuse de Lacuna Coil


Créateur :
Xalker 2.0
Distribution :
Sous demande.

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